Chaque année, à la sortie de l’hiver, nous faisons tous le même constat : les chenilles processionnaires refont leur apparition. Et la météo aléatoire ces dernières semaines n’y est pas pour rien.  Il convient alors de rester prudent : elles ne sont pas encore retournées sous terre, donc le risque de contact est encore bien présent.

En prévention :

Si vous apercevez une procession de chenilles, il faut s’en éloigner. Ne cherchez pas à les écraser. Si vous êtes accompagnés d’un animal domestique (chien, par exemple), veillez à le tenir à l’écart : le contact avec ces larves de papillon a des conséquences vétérinaires graves.

Que faire en cas de contact :

Un contact avec la peau peut entraîner dans les huit heures une éruption douloureuse avec de sévères démangeaisons. Dans ce cas, évitez de vous gratter, ce qui aggraverait la situation. Pour vous soulager, rincez tout d’abord la zone irritée à l’eau claire, mais surtout pas chaude. Cela dissoudrait les poils et libérerait le venin. Vous pouvez ensuite tenter de retirer les poils restants avec du sparadrap, avant de laver vos vêtements en machine à haute température. Pour ne pas prendre le risque d’être piqué à nouveau, manipulez ceux-ci avec des gants.

En cas de contact avec les yeux : si vos yeux sont rougis, larmoyants et douloureux, mieux vaut consulter en urgence un ophtalmologue. Celui-ci vous les rincera avec une solution adaptée et vérifiera qu’aucun poil de chenille ne persiste dans votre globe oculaire. Si une soie était profondément ancrée, elle devrait être retirée de façon chirurgicale pour écarter tout risque de cécité.

En cas d’ingestion. Si vous souffrez d’une inflammation des muqueuses de la bouche et des intestins, accompagnée d’hypersalivation et de douleurs abdominales, vous avez peut-être ingéré les soies d’une chenille. Prenez tout d’abord un grand verre d’eau. Vous pouvez d’autre part tenter d’ôter les poils de la muqueuse de votre bouche en raclant prudemment à l’aide d’une spatule ou d’une compresse.

En cas d’inhalation : maux de gorge, éternuements, difficultés à déglutir et éventuellement des difficultés respiratoires se rapprochant de l’asthme peuvent faire leur apparition. Il faut, dans ce cas, consulter un médecin.

Si vous souffrez de vertiges, de fièvre et de vomissements, il est grandement préférable de prendre la direction d’un hôpital.

Cas vétérinaires.  Les animaux sont parmi les premières victimes des chenilles processionnaires. Curieux et joueurs, ils entrent facilement en contact avec ces nuisibles. Ainsi, un chien ou un chat qui se met à baver et dont la langue gonfle et change de couleur aura probablement léché ou pris dans sa gueule une chenille. Dans ce cas, une intervention vétérinaire est urgente. L’animal risque d’une nécrose de la langue et d’en perdre une partie. Son système digestif peut aussi être atteint.

Plus d’infos : https://chenilles-processionnaires.fr/chenille-processionnaire-du-pin.htm

Source : lci.fr