Dans un courrier en date du 5 février 2018, des riverains de l’avenue de la Méridienne ont interpelé le maire de Marvejols en dénonçant la vitesse excessive des automobilistes et donc, un problème d’insécurité. La Ville de Marvejols tient à apporter les précisions suivantes :
L’avenue de la Méridienne à Marvejols est l’accès à la Zone d’Activité Ste Catherine depuis le 30 novembre 1982, date du permis de lotir. Les entreprises qui se sont implantées sur la ZA n’ont, pour la plupart, connu que ce seul accès à leur activité. Elles sont donc en droit de gérer au mieux de leurs besoins – conformément à ce qui leur a été notifié au moment de leur implantation – leur trafic.
La voie d’accès nord à la ZA via le château du Crespin a été créée par la communauté de communes du Gévaudan dans les années 2010 pour desservir la zone agroalimentaire (abattoir atelier de découpe) et créer un lien direct avec l’A75 pour l’ensemble de la ZA et donc retirer du trafic de l’avenue de la Méridienne.
La plupart des propriétaires de maison avec accès sur la partie basse de la Méridienne savaient, en construisant, la vocation de cette voie qui ne pourrait jamais devenir un terrain de jeu pour enfants.
Suite à la démarche de certains riverains de la Méridienne et à la demande de Marcel Merle, maire de Marvejols, un rapport a été commandé à la DDT début 2016 sur l’estimation du trafic et des vitesses sur cette voie. Le rapport précise que si le trafic est important (en descente 3591 véhicules /jour dont 3% dépassaient la vitesse limite de l’époque 50 km/h, et 3527 véhicules en montée dont 13% dépassaient la vitesse limite (seuls 0,8 % dépassant 60km/h), les vitesses autorisées sont globalement respectées et (heureusement) il n’y a jamais eu d’accidents.
Malgré, l’absence de préconisation de la part de la DDT, le Maire a choisi de limiter la vitesse à 30km/h sur la partie basse de la voie. Cependant, la pose de ralentisseurs est interdite au vu la pente importante.
Nous envisageons de relancer la DDT, dont les missions de conseil se sont élargies, pour voir comment, dans une assiette budgétaire raisonnable et avec la participation de tous, la sécurité piétonne peut être améliorée sans gêner pour autant le travail des professionnels.